Non pas que j’ai voulu snober mes supers bâtons LEKI, que j’ai d’ailleurs eu l’occasion de tester sur quelques (rares, je l’admets) sorties à l’entraînement ….
Mais c’est vrai que pour plusieurs raisons, j’ai préféré opter pour la formule « sans bâtons » sur ce MIUT (Madère Island Ultra Trail).
Une erreur stratégique pour certains, un choix pourtant réfléchi me concernant, que je ne regrette pas après coup. En effet :
1-Ayant débutée la course à pied jeune, j’ai commencé par découvrir la piste, les cross, la route … je n’ai découvert le trail qu’en 2012/2013, et j’avais donc plus la philosophie « athlé » que « trail-running ». Marcher, c’était pécher, et s’aider des bâtons, c’était tricher ! Ahah ! J’exagère volontairement, mais en gros, les bâtons, à mon sens, c’était pour randonner, et pas pour courir … ! Je sais, c’est débile … mais on ne se refait pas ! 😏
2-Maladroite comme je suis, j’ai tendance à me sentir encombrée par ce genre « d’outils » supplémentaires. Avec le peu d’expérience que j’ai avec les bâtons, ils m’auraient forcément gênée plus qu’autre chose … et donc ralenti ! Pire que ça, j’aurais été capable de rendre borgne l’un de mes compagnons de course ! 😂
3-Sans bâtons, on a tendance à se remettre en mode course plus facilement à la relance je trouve. L’alternance marche/course en montée permet de varier les sollicitations musculaires, alors qu’elles restent tout le temps les mêmes si l’on opte pour la formule unique « marche avec bâtons ».
4-Si j’avais utilisé les bâtons à Madère, j’aurais eu des courbatures aux bras EN PLUS d’en avoir partout ailleurs … ! 😝
5-Kilian Jornet et Rory Bosio ont bien gagné l’UTMB sans bâtons hein ! 😉 Et au passage, le vainqueur de ce MIUT 2018 n’avait pas de bâtons non plus ….
Bref, donc en effet, j’ai choisi de courir un MIUT sans bâtons. Mais j’ai une super paire de LEKI, marque que je ne peux que vous recommander si un jour, à l’inverse de moi, vous voulez vous y mettre !
Et comme il ne faut jamais dire jamais …. !